i.e. Perte de liberté de s’abstenir.
Dans le monde d’Aujourd’hui l’usage de drogue et l’addiction ne peuvent plus être considéré comme une faute, une faiblesse de la volonté ou une maladie de quelques uns. C’est un fait social massif, une pratique quasi universelle, directement en interaction avec le monde social dans lequel elle s’origine et prend sens. Elle doit contribuer à la prédominance de nouveaux liens sociaux, fondés sur la coopération, l'égalité, le renforcement du pouvoir d’agir, l’inclusion sociale, le partage expérientiel et la coéducation.
Alain Morel
La prise régulière d’une drogue ou la répétition d’un comportement peut engendrer ces fameux 5 C :
Contrôle (perte de contrôle)
Consommation (envie irrépressible de consommer)
Compulsion (activité compulsive, recherche)
Continu (usage continu)
Conséquences (usage continu malgré les conséquences négatives physiques sociales)
Il faut observer ces 5 C sur au moins une période d’un an et aussi une dépendance physiologique. Celle-ci comprend le syndrome de manque est le phénomène d’accoutumance..
Il faut avoir une vulnérabilité plurifactorielle, (développement personnel, troubles associés, environnement génétique, cérébrale) pour exprimer un jour la maladie.
Le comportement addictif est caractérisé par un besoin excessif et obsédant de consommer une substance ou de pratiquer un comportement.
L’addiction est une perte de la liberté de s’abstenir malgré la connaissance des conséquences négatives.
La dépendance est un phénomène physiologique qui conduit à consommer à nouveau pour ne pas subir les effets désagréables du manque.
L’addiction est une maladie multifactorielle parce qu’elle entraîne un dérèglement des circuits cérébraux et de nombreuses complications.
C’est une pathologie chronique évoluant par rechute qui touche le physique, le psychique, le cognitif, le social et l’environnemental avec de nombreuses conséquences et complications.
Non, il existe des usages durs (usages nocifs et dépendance) et des usages plus doux (récréatifs ou occasionnels). Toutes les drogues diffèrent par leurs modes d’action sur le cerveau et leur potentiel addictogène, toutes peuvent induire un usage excessif ou une addiction.
Vrai, la nicotine est un des produits les plus addictogènes. Cependant, si on mélange le cannabis avec du tabac, le risque de dépendance augmente.