Le pharmakon : Le remède renforce le mal qu’il prétend guérir.
Alcool :
La consommation excessive, répétée, incontrôlable de boissons alcoolisées entraîne des conséquences négatives sur la santé, la vie sociale et affective. Le désir de boire de l’alcool devient impossible à maîtriser, et doit être assouvi. Pensées obsédantes avec un phénomène de tolérance importante, augmenter les doses pour obtenir les effets recherchés, une dépendance physique s’installe.
Le Binge Drinking ou biture express : API Alcoolisation Ponctuelle Importante. Ce phénomène concerne principalement les jeunes entre 15 et 25 ans. Il correspond à boire de grandes quantités en un minimum de temps. L’effet recherché est l’ivresse obtenue le plus rapidement possible.
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Drogues :
Il existe des drogues légales interdites ou prescrites (simulant, hallucinogène et dépresseur). les drogues sont des substances capables d’altérer une ou plusieurs activités neuronales. La consommation modifie ainsi les fonctions psychologiques, physiologiques et l’état de conscience. Elle modifie les perceptions, la conscience, les émotions, l’humeur et les comportements.
Médicaments – « toxicomanie médicamenteuse » :
Les Benzodiazépines peuvent entraîner une dépendance physique et mentale. Une accoutumance s’installe et les doses doivent être augmentées pour avoir le même effet.
On distingue 5 types de médicaments psychotropes : les antidépresseurs, les anxiolytiques, les hypnotiques, les neuroleptiques, et les régulateurs de l’humeur.
Tabac :
Le tabac est une drogue puissante, provoquant une dépendance complexe. Des symptômes de manque surviennent quand on cesse sa consommation habituelle, et les signes ressentis peuvent être très intenses.
On distingue trois types de dépendance au tabac, la dépendance physique, essentiellement due à la présence de nicotine dans le tabac, il apporte une sensation de plaisir et de bien-être, la dépendance psychologique qui varie selon les individus est associée aux émotions et la dépendance comportemental lié à la pression sociale et la convivialité.
Les consommations sont souvent associées, soit par un effet d’entraînement, soit pour la recherche de sensations, soit encore pour atténuer au maximiser les effets de certains produits. La prise en charge des polyconsommateurs comprend une évaluation de chaque usage, mais aussi des relations entre chacun et les objectifs du patient pour chacun.