Les addictions comportementales ou « addictions sans substance » se caractérisent par l’impossibilité de contrôler la pratique d’une activité. Une sensation de tension croissante se met en place avant de passer à l’acte et au moment de la pratique, la personne ressent un plaisir ou un soulagement.
Les jeux vidéo – gaming disorder :
Comportement lié à la pratique des jeux vidéo en ligne ou non, persistant ou récurrent.
Celle-ci se manifeste par une incapacité à contrôler son envie de jouer, une priorité accordée au jeu au point que celui-ci prend le pas sur d’autres centres d’intérêts et sur les activités quotidiennes et la poursuite de ce comportement malgré les conséquences négatives.
La cyber-addiction :
La cyber-addiction s’installe dès que l’individu veut mais ne peut pas diminuer sa pratique. Elle englobe les outils informatiques, smartphone, les activités sexuelles en ligne, les achats compulsifs sur Internet, les formes de communication en temps réel. Elle se manifeste par une perte de contrôle avec des répercussions négatives sur les relations sociales, les loisirs et les performances scolaires et professionnelle.
Les jeux de hasard et d’argent :
Le jeu est universel, il apporte plaisir et récompense la grande majorité des joueurs ont une pratique « sociale » ou « récréative », mais pour certains le jeu sera excessif ou pathologique. L’addiction aux jeux se caractérise par une pratique démesurée, répétée et persévérante.
« Un jeu auquel on serait obligé de participer cesserait aussitôt d’être un jeu. »
Le sexe :
Les comportements sexuels compulsifs et l’hypersexualité sont des troubles caractérisés par un désordre du contrôle des impulsions, se caractérisant par des pensées obsédantes, l’expression excessive de pulsions de fantasmes et de comportements sexuels, qui sont récurrents, intenses et qui vont interférer à différents niveaux dans la vie quotidienne du sujet.
« Le besoin remplace le désir. »
Le travail – Workaholisme :
Il amène la personne à ne penser qu’au travail. Celui-ci devient obsédant, même pendant les repos. Il naît le besoin d’en faire toujours plus, ce qui peut l’entraîner à sacrifier son alimentation, son sommeil, son entourage et ses loisirs. Compulsion à lui consacrer toujours plus de temps et d’énergie. Persister en dépit des conséquences négatives sur la santé et la vie sociale.
Le sport :
Si la pratique du sport est encouragée et valorisée par notre société, il paraît que lorsqu’elle est pratiquée de manière excessive, elle peut devenir addictive. Elle s’installe progressivement lorsque l’individu n’est plus dans l’envie, mais lorsqu’il ressent un besoin compulsif voir irrépressible de pratiquer un sport malgré les blessures, les souffrances du corps et les nombreux avertissements.
Les achats compulsifs – l’oniomanie :
Cela implique l’achat impulsif d’objets inutiles et en plusieurs exemplaires. Regroupant des achats disproportionnés avec les moyens financiers inadaptés à ses besoins spécifiques. Comportement d’achats inappropriés, sous-tendue par une envie irrépressible.
L’addiction alimentaire :
De nombreuses personnes souffrent de troubles alimentaires comme l’anorexie, la boulimie… Certains de ces troubles peuvent se transformer en addiction, comme l’hyperphagie boulimique par exemple. Dans ce cas, l’individu ingurgite un volume de nourriture considérable dans un temps réduit, dans le but de ressentir une émotion, un soulagement, du bien-être… En adoptant cette pratique régulièrement dans un but de satisfaction, elle transforme son trouble alimentaire en addiction.
